Le lundi 17 octobre, ARTCENA organisait au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, la remise des Grands prix de Littérature dramatique et de Littérature dramatique Jeunesse.
Les huit finalistes :
La Baraque, d’Aiat Fayez, L’Arche Editeur – Un auteur qui aime s’inspirer de notre société et de ses jungles urbaines. En nous propulsant dans un microcosme humain, il parvient à créer de l’attachement pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Des cows-boys, de Sandrine Roche, Les Editions Théâtrales – Un texte autour de la loi du plus fort. Un reflet de la violence qui part d’un travail d’improvisations en amont de l’écriture.
Et dans le trou de mon cœur, le monde entier, de Stanislas Cotton, Lansman Editeur – L’histoire de cette pièce débute avec la commande du metteur en scène Bruno Bonjean. Les angoisses de notre monde et toutes les violences qu’elles engrangent se mêlent à de la poésie. Le langage est atypique, direct et plonge le lecteur dans un univers enclin à l’imaginaire. Une somptueuse découverte.
Finir en beauté, de Mohamed El Khatib, Les Solitaires intempestifs – Un hommage à l’amour et à l’héritage à travers la reconstitution réelle des derniers instants que l’auteur a passé avec sa défunte mère. Du langage quotidien, il passe à l’écriture théâtrale avec chaleur et humour.
Seuls les vivants peuvent mourir, d’Odile Jacob, Editions Théâtre Ouvert– Comment se positionner face au deuil et aux fantômes ? A travers une économie de mots, des silences et une syntaxe particulière, l’auteure traite des non-dits et des problèmes de communication.
Léonie et Noélie, de Nathalie Papin, L’Ecole des loisirs – Un travail de huit ans autour de la gémellité a conduit l’auteure à une belle aventure sur les toits autour de l’entité, la moitié, le double et l’autre. Lyrisme et simplicité émanent de l’histoire de ces deux jumelles.
Müchhausen ?, de Fabrice Melquiot, L’Arche Editeur – Une manière inventive et drôle d’interroger le rapport des enfants face à la mort de leurs parents. En incorporant le fantastique, l’auteur exauce le rêve de tout enfant : être le héros de ses histoires imaginaires.
Stroboscopie, de Sébastien Joanniez, Les Editions théâtrales – Qu’est-ce qu’un garçon ? Qu’est-ce qu’une fille ? Un apprentissage vers l’autre, ponctué d’humour et de vérité.
Le Grand Prix de Littérature Jeunesse fut attribué à Nathalie Papin, pour Léonie et Noélie. Le Grand Prix de Littérature dramatique, fut attribué à Mohamed El Khatib, pour Finir en beauté. Dommage pour Stanislas Cotton…
Avant ces remises de prix, le public assista à une lecture d’extraits de 8mn, de chacun des 8 textes. 4 élèves du Conservatoire, sous la direction de Robin Renucci, se prêtèrent au jeu.
Lecture des élèves du Conservatoire -Finir en beauté, de Mohamed El Khatib
Mes interviews de la soirée par ARTCENA
merci pour cet excellent article